Une très jolie cité, qui mérite le label Ville d'art et d'histoire du ministère de la Culture, avec son église collégiale et ses quartiers anciens. Jolie aussi parce qu'elle est bâtie au bord du Doubs qui a toujours participé à son activité et à son développement dont le tourisme fluvial aujourd'hui. Située entre Dijon et Besançon, au centre de la nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté, Dole était capitale de la Comté lorsque celle-ci dépendait de la Bourgogne, puis des Habsbourg. Après l'annexion par Louis XIV, Dole perdit son rôle de capitale au profit de Besançon. Bienvenue dans la ville natale de Louis Pasteur, dont le père était tanneur. On visite sa maison au bord du canal. Une flânerie dans les rues est une balade à travers l'Histoire : des vestiges médiévaux lorsque Dole abritait le Parlement et l'Université de la Comté, au quartier des tanneurs, en passant par les édifices du XVIIIe siècle, époque de renaissance culturelle et architecturale après les ravages des guerres menées par les rois de France contre l'indépendante Comté. Louis XI l'a fit incendier en 1479. Et de là, la devise : " Comtois, rends-toi ! Nenni, ma foi ! ". Dans cette histoire mouvementée, la collégiale est restée fièrement dressée, dominant la ville, visible de partout, semblant rappeler l'âge d'or de la Comté. Mais la ville n'est pas figée. Elle bénéficie d'une politique culturelle très dynamique : concerts, expos, visites guidées... Un appel gastronomique encore avec ses bonnes petites tables et son point d'orgue du Week-end du Chat perché. Quelle que soit la saison où vous venez, vous ne vous ennuierez pas.
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